Amitié Tarare - Konakovo

... on a connu l’hiver russe !!!

lundi 20 février 2012 par GT

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I Compte-rendu du séjour à Konakovo

( Brigitte - GT / photos Marie-Agnès )

Le 1er, soir : arrivée à Domodedovo. Il fait -25°C, on a perdu 3 valises... Plus de 4h de route enneigée. Mais, vers 23h nos hôtes nous réchauffent, et insouciants, nous passons notre 1ère nuit. Contraste russe !

Le 2, matin : la Volga gelée. Nous marchons sur le fleuve ( nous aussi, savons marcher sur l’eau ! ). Un pêcheur, dans sa tente, nous montre le trou qu’il a creusé dans la Volga gelée pour capturer les poissons. Il en a pris 2 dans son matin ! Il se chauffe à la bougie ! Visite du musée de la ville - où l’on nous raconte, entre beaucoup d’autres choses ! les villages englouties ( voir : la Volga et Konakovo )... Marché : achat de chapka !

après-midi : Selikhovo. Nous visitons les ateliers où travaillent les enfants après la classe : l’atelier de faïence, de broderie, de bois et d’icônes. Admiratifs, les Tarariens, devant le talent des élèves et la compétence des éducateurs ( voir : Les artistes de Novaïa Kortcheva nous rendent visite ). 15h : à table avec le Père Victor, le Père Anton et l’équipe pédagogique. Repas copieux et préparé avec beaucoup de soin. Nombreux toasts. La vodka donne une ambiance bien festive !

Avant de repartir de Selikhovo, le Père Victor nous fait visiter l’église Elie, ( il n’y a toujours pas d’église à Konakovo...).

Soir : la bania pour certains privilégiés ! ( voir : à la bania )

Le 3, visite de Torjok, ville historique. Musée de la broderie au fil d’or. Musée Pouchkine. Et un 3ème musée, une ancienne demeure de la haute aristocratie russe.

Soir : concert à l’auditorium de Tver. Très éclectique : orgue, piano, violon, guitare et accordéon, chœur d’hommes et femmes. Un moment intense d’émotion musicale.

Le 4. à Konakovo. A la maison de la culture Voroski se déroule la cérémonie du 10ème anniversaire de « Stanitsa ». Une dizaine de popes, autour de l’évêque régional, sont présents ainsi que des militaires médaillés et d’anciens cosaques en costume d’apparat. Les jeunes enfants en tenue impeccable sont debout en silence et ne bougent pas. Une seule fois des rires s’échappent : pendant la bénédiction de l’assemblée, l’évêque, à l’aide d’un gros plumeau, asperge les gens copieusement...

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un court moment peu sérieux...

Nous nous échappons un moment pour retrouver les Fantasiori, les enfants du cirque qui répètent dans le gymnase voisin... Nouveaux numéros, toujours aussi extraordinaires !

A 15h30 le concert commence. Des chorales d’enfants de tous âges, les groupes « Stanitsa » que l’on connaît : jeunes ( voir : 2010 Stanitsa, les cadets ) et adultes ( voir : échange culturel 2008 ), des groupes folkloriques se succèdent au cours de l’après-midi. Nous apporterons nous-mêmes une petite touche française...

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Et, comme pour une fin d’Astérix, tout se termine autour d’un repas copieux et appétissant, arrosés de nombreux toasts ! Многая лета ! mnogaïa lieta : on vous souhaite longue vie, petits cosaques !!!

Le 5 départ : nous sommes tous émus de quitter ceux qui nous ont accompagnés pendant notre séjour : nos familles d’accueil, Elena l’organisatrice du séjour et Irina notre traductrice.

Le taxi de Novaïa Kortcheva nous conduit à Moscou, à notre hôtel : une auberge de jeunesse qui se trouve au pied du monument à Pierre le Grand. Visites : place du Bolchoï, cathédrale du Christ Sauveur, Kremlin, Place Rouge, Manège et ’Goum’, basilique de « Basile le bienheureux » Merveilles !

Le 6 : retour. Après une visite rapide du métro ( station décorée, foule impressionnante, escalators interminables..), il fut temps de prendre un taxi pour l’aéroport. Retour sans incident. Nos bagages nous attendaient à l’arrivée de Satolas à 19H !

II impressions russes :

"Ce séjour restera inoubliable, grâce à l’amitié qui s’est créée dans notre groupe, l’accueil très chaleureux des gens de la région de Konakovo, leur générosité et leurs coutumes différentes des nôtres".

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un repas convivial - André

En Russie, on n’a pas d’heure pour les repas de midi et du soir. Après le repas copieux du matin, on peut déjeuner soit à 14h voire 16h.

Le 2ème jour de notre arrivée, le groupe français a été reçu dans la maison de l’association que dirige le Pope : Père Victor. On a mangé dans une belle salle bien lumineuse. Il est aux alentours de 15h quand nous passons à table avec les Pères Victor, Anton et l’équipe de pédagogues.

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En arrivant dans la salle, j’ai été surpris par la décoration de la table : de nombreux plats étaient posés : toasts de caviar, différentes sortes de salades, charcuterie, fromages, bonbons … Tous ces plats apportaient beaucoup de couleurs.

Après le Benedicite, le Père Victor nous a servi de la Vodka dans un petit verre, et son discours terminé, nous avons trinqué.

On nous a servi une soupe avec beaucoup d’ingrédients : légumes, poissons, viande …Puis un ragoût : pommes de terre et veau.

Tout au long du repas les « popes » nous servaient de la vodka et après le discours de quelques convives, nous levions nos verres et trinquions. Le repas dura plus de 2h dans une ambiance euphorique.

J’ai apprécié les qualités d’accueil de nos hôtes ainsi que leurs talents culinaires qui ont suscité mon admiration.

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deux nouvelles étoiles dans mon ciel russe Gérard

Chaque nouveau voyage apporte son cadeau d’émotion, lié à des rencontres... cette fois, à Konakovo ou à Tver, j’ai croisé la route de 2 moscovites célèbres : une musicienne et une actrice - poète.

Elena BUTUZOVA est organiste et compositrice reconnue. Artiste invitée à l’auditorium de Tver, elle a joué divers pièces d’orgue. Les russes n’ont pas d’orgue dans leurs églises ( on n’y chante qu’a capella, bien sûr ! ) et les tarariens sont surpris d’entendre sonner dans cette salle de concert un instrument magnifique ! Puis un chœur est venu lui ajouter la voix humaine et j’ai entendu une œuvre sublime : légèrement classique, légèrement contemporaine, totalement personnelle... Mais nous n’avions pas de programme ! Comment retrouver cette pièce musicale ? J’ai cherché la musicienne, et j’ai eu la chance de la rencontrer à la porte de sa loge ! L’artiste célèbre est une femme merveilleusement simple et discrète, qui a bien voulu parler un moment avec un obscur mélomane...

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en savoir plus sur Elena Butuzova

Je sais, cela rappelle un certain ver de terre... qui rêve de proposer cette musique inédite en France au public tararien ! Ce qui devrait se réaliser, puisqu’elle m’a envoyé la partition ! ( “Софийский собор” pour chœur et orgue).

Lors du mémorable repas cosaque à Konakovo ( c’était la première fois qu’elle y mettait les pieds...), nous avons croisé une autre étoile... trop filante pour moi. Et j’ai fait un vœu - que je n’écrirai pas ! Cette femme ( quelle prestance ! ) a tenu en haleine tous les auditeurs en racontant des histoires familiales - d’une époque plus que sombre, en disant 2 ou 3 de ses poèmes... Que ne l’ai-je enregistrée ! J’ai pu l’approcher, lui dire mon amour pour des poètes russes... elle me dit être la fille du célèbre acteur russe Piotr Glebov ( voir "le Don paisible" du cinéaste Guerasimov ). Et aussi : une descendante des Troubetzkikh !

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Dans ce pays propice aux coups de foudre, deux éclairs, deux visages, deux âmes lumineuses que ma mémoire ne voudra oublier !

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l’accueil russe - Brigitte

Il est presque 23h quand nous arrivons chez la famille qui nous héberge. Et pourtant, c’est avec un grand sourire que nous sommes reçus, malgré l’heure tardive ! Toute la famille nous souhaite la bienvenue : un couple d’une quarantaine d’années : Irina et Vasili, leur fille Katia 17 ans et leur garçon Liocha âgé de 8 ans. Katia apprend le français ce qui est une chance pour communiquer. Elle nous a accompagnés durant notre séjour avec une grande gentillesse et beaucoup de patience pour traduire.

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La famille habite un appartement qu’elle a acheté et rénové. C’est petit mais très confortable, fonctionnel et décoré avec goût. Le couple travaille à Moscou. Irina est éducatrice et Vasili est électricien sur les chemins de fer. Ils font 5 heures de train chaque jour ! Irina se lève à 4h, un jour sur deux. Nous avons passé de longs moments à échanger sur nos modes de vie. Ils nous ont dit qu’ils venaient tous les deux de Sibérie. Le samedi matin, Katia et son papa ont pris le temps de nous accompagner dans les rues et commerces de Konakovo.

J’ai été enthousiasmée par leur accueil chaleureux, leur simplicité, leur respect, leur envie de communiquer, et leur ouverture d’esprit. Ce qui m’a aussi touché en vivant chez eux, c’est l’amour qui régnait dans leur famille, la joie qu’ils avaient à nous recevoir.

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une cérémonie solennelle Marie-Agnès

Ce voyage de quelques jours en Russie a été très enrichissant. J’ai particulièrement apprécié de participer aux festivités organisées pour le dixième anniversaire de l’ensemble Stanitsa. Le plus frappant fut, pour moi, la solennité apportée à la célébration religieuse. La présence du patriarche, la bénédiction, la tenue impeccable des enfants et des adolescents mettaient en avant les valeurs traditionnelles et patriotiques et montraient l’attachement à la religion et la discipline. La musique et le chant choral occupaient aussi une place importante.

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Les nombreux discours (que je n’ai pas compris) et les congratulations semblaient encourager les « animateurs », les « chefs » à poursuivre leur action. On sentait la volonté de faire revivre la tradition cosaque : une société militaire et spirituelle qui défend la foi chrétienne orthodoxe et sur laquelle les patriarches peuvent s’appuyer. Cette osmose entre militaires et religieux nous surprend un peu en tant que français. Je me suis interrogée sur le sens, l’objectif recherché sans pouvoir apporter de réponse :
- le désir de créer une très belle chorale dans la tradition militaire et religieuse ?
- le désir de renouer avec un idéal oublié et de le développer ?
- faire en sorte que les jeunes grâce au chant et aux diverses activités organisées deviennent des hommes combattifs, travailleurs, disciplinés, avec des valeurs familiales, afin que cela les aide à construire leur vie future un peu comme les « scouts » ? Lors d’un accueil futur, ce sera plus facile d’en discuter.

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Belle Volga... cette Volga-là Christian

Nous voici dans le minibus VW gracieusement mis à disposition gentil chauffeur compris, par nos charmants hôtes russes.

La température extérieure est telle que les vitres sont complètement gelées dans l’habitacle, nous privant de la vue du paysage. D’aucuns tentent de gratter la glace, en vain .Irina nous indique la marche à suivre : il suffit de plaquer la main contre la vitre un certain temps, fatalement limité selon le seuil de tolérance de chacun car les doigts sont rapidement gelés . On s’aperçoit alors que la simple chaleur de la main crée un hublot en forme de main au travers duquel on peut enfin discerner le paysage .

Voici le fleuve Volga …fleuve, plutôt un lac, voire une mer de glace …. Courageusement, bien calfeutrés dans nos doudounes et chapki, nous quittons le véhicule et nous nous approchons, confiants , de la glace .

Christiane est déjà dessus , rapidement elle devient une silhouette qui se dirige vers quelques points noirs au loin . Nous la rejoignons, nous découvrons alors une ou deux tentes, à coté desquelles se trouve un instrument barbare, en forme « d’hyperboloïde de révolution » enfin en spirale si vous préférez, mieux, pour les amateurs : en tire-bouchon ! Gérard , probablement sensibilisé au mot cité plus haut le prend en main !

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Un homme sort de la tente, Gérard dans un russe qui force l’admiration, avec brio et avec lui, entame le dialogue. L’homme est un pêcheur, qui après avoir percé la glace sous sa tente, est en train de paisiblement pêcher, une simple bougie pour chauffage. Il nous montre ses prises , qui semblent venir directement de chez Picard, compte tenu de la température. Ici le poisson congelé , c’est tout juste pêché….

Le retour vers la rive est terrible , une bise glacée nous brûle, si Jules César pour s’approprier Rome a franchi la petite rivière Rubicon, nous, nous dépassons largement le rubicond …. couleur de ma ô combien bien aimée doudoune. La température ressentie se trouve probablement en dessous de –35°. Je regrette mes extraordinaires équipements achetés avant de partir pour résister aux plus grands froids, ils se trouvent dans ma valise égarée entre Frankfort, Munich, ou Düsseldorf. « -40° , sans problème , m’avait indiqué le vendeur zélé ! »

*

Depuis que je suis sur la glace, en plus du froid, je ressens une émotion étrange. Je marche, et je sens presque un gémissement, une vibration surnaturelle, j’entends ou je la subis au plus profond de moi cette sensation que l’on peut avoir en traversant un cimetière… c’est cela, je marche comme supporté par une épaisse brume gelée, au dessus d’un cimetière.

Il y a très longtemps l’eau a recouvert plus de cent villages. Je pense à tous ces villageois, forcés de s’exiler, de quitter une vallée riante, d’abandonner aux flots, leurs maisons, leurs églises, leurs champs, leurs vies d’alors. Tout cela pour des raisons économiques : il faut assurer en eau la métropole Moscou. L’individu en tant que tel importe peu…. Je pense à tous ces drames, ces souffrances, ces tragédies.

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Mère Volga ! marâtre malgré toi...

Nous, nous sommes de passage, en visite. Demain nous serons loin. Tous ceux qui sont nés là dessous, pouvaient-ils se douter que eux aussi seraient de passage, qu’ils n’auraient même pas le droit de mourir là où souvent ils ont aimé vivre ?

Je rejoins nos joyeux hublots-mains, un vers du très beau poème de Paul Valéry, les cimetières marins, me vient à l’esprit :

« le vent se lève, il faut tenter de vivre… »

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à la bania : pratique "berezhkovienne"... Chantal

Imaginez 2 hommes jeunes : A. G. 2 femmes : C.T. qui sont toujours !! Un chalet de bouleaux 3 pièces en bordure de forêt.

Dans la première pièce : tableaux de chasse, icônes, souvenirs de Sibérie, mobilier en bois, sièges accueillants, feu de bois, paysage de neige derrière la petite fenêtre... Nos 4 protagonistes devisent en français et en russe, boivent de la piva, écoutent de la musique, sucent des poissons séchés. Ils rient, ils parlent de leurs souvenirs communs, ils et elles essayent de se comprendre, et se préparent mentalement à ce qui va suivre...

Dans la deuxième pièce : bancs de bois sur 2 étages, serviettes chaudes, charbons ardents, 100° et plus.

Dans la troisème pièce : tapis massant pour les pieds, douche, draps de lin, sel et miel

Nos deux hommes quittent la douce ambiance de la première "isba" pour aller s’allonger, nus, sur les bancs de bois... la porte se ferme, les corps se détendent, les voix se taisent, le cœur bat la chamade, on verse de l’eau sur les pierres du poêle pour faire monter la température, on tourne le sablier... 10mn, minimum, il va falloir tenir 10mn... le bois craque, il fleure bon... Nos deux hommes reviennent, peignoirs, chapeaux de feutre sur la tête, joues et torse rouges (presque en feu) Dans 10mn ils y retourneront, puis une troisième et dernière fois...

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A nous mesdames : nues et alanguies sur les lits de bois, "ne parle pas T.... j’ai déjà chaud", la chaleur me saisit - n’y pense pas !.. allonge-toi sur le dos, respire à fond, écoute ton cœur, non, ne regarde pas le sablier... voilà, profite de cet air chaud alors qu’il fait -32 à l’extérieur... Moitié, le sablier a parcouru la moitié de sa course... je croyais que c’était fini !!! non, non, encore un peu, tourne-toi sur le ventre... tiens, je suis mieux, je pourrai presque m’endormir.... mais il faut "déjà" sortir..

Vite, la troisième pièce : un douche glacée (ouh !!! ah !!!) puis

cerise sur le gâteau... tartine au miel

T. me masse délicatement le dos avec un mélange de sa composition : sel pour le gommage, et miel pour les vitamines... J’ose entreprendre le même geste sur son dos si doux. Nous nous masserons nous-mêmes le côté face !!! Drapées dans un linge nous demeurons pensives... elle n’a plus envie de parler français, je n’ai plus envie de parler russe... nous oublions tout pendant 1/4 d’heure, avant de prendre une longue douche bienfaisante...

Je reviens auprès des hommes, T. ne me rejoint pas de suite... j’apprends plus tard, qu’elle est allée se rouler dans la neige pour conclure cette banya Berezhkovienne....

N’en doutez pas, la prochaine fois j’irai avec elle... s’il y a de la neige bien sûr !!!

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le musée de la broderie de TORJOK Christiane

Dans le véhicule de l’association du père Victor, nous sommes avec Elena, la présidente de STANITSA et Irina qui enseigne le français à Konakovo, notre super interprète. TORJOK. Nous arrivons dans la lumière du soleil sur la neige, circulons dans des petites rues au milieu des maisons colorées, en bois, pour trouver le musée de la broderie et son école. L’accueil se fait dans un grand hall avec un vestiaire pour se défaire de nos vêtements chauds.

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C’est dans le couloir, à l’étage que la visite commence. Sur le mur face aux fenêtres, des dessins d’art sont exposés, il y a quelques aquarelles, tous sont d’un bon niveau. Ils ne pourront pas donner lieu à la confection d’une broderie mais il faut être créatif et artiste pour inventer de beaux motifs. Dans un autre grand tableau à côté, des illustrations plus précises dans leur forme, plus dépouillées, s’alignent. Ils serviront à la décoration de tissu, de vêtements brodés.

Nous entrons dans une salle d’exposition où nous pouvons admirer toutes sortes d’étoffes parfaitement décorés de dorures, ou d’ornements plus folkloriques. Toutes sortes d’article peuvent être brodés : des chaussures, les vêtements des écoliers ou des paysans, des chapeaux, de magnifiques châles. Des icônes encadrées, l’écusson de la ville avec ses six oiseaux, des robes de princesse sur lesquels des mains expertes ont travaillé des heures et des heures… Une pauvre ouvrière avait fait un travail tellement beau mais si épuisant qu’elle déçut un admirateur. Il fut décidé que l’on ne devait apprendre à broder qu’aux jolies demoiselles, c’est pour cela que les filles sont belles à Torjok !

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Nous entrons dans l’atelier : deux élèves nous montrent comment, sur leur métier rudimentaire, elles ont tendu des petits morceaux de cuir sur lesquels elles piquent des points réguliers. Une enseignante brode un écusson avec un fil doré sur le dessus et un autre de couleur pour l’envers afin d’économiser le joli fil.

Le musée fonctionne avec l’école de broderie pour ne pas perdre ce savoir faire, garder cette belle tradition.


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