Allegria à Varonino

Grâce à Amitié Tarare Konakovo, quelque 30 personnes de la région ont pu, à leur tour, apprécier le merveilleux accueil de nos amis de Konakovo : c’est la chorale Allegria qui a été reçue par le groupe Rouskie Piesni...

Une semaine de bonheur (après le choc de l’arrivée : 3 heures d’avion pour entrer dans un monde « qui ressemble au nôtre... il y a 30 ans ! du temps où l’on n’avait pas trop de confort, mais où l’on se parlait, où l’on était capable de sacrifier un mois de salaire pour recevoir dignement des hôtes.... » nous dit un ancien)

Accueil symbolique avec le pain et le sel

lors d’un concert en commun

Bien sûr, nous avons eu droit à une visite de Moscou et un pèlerinage à Sergueï Posad (ex Zagorsk), mais combien ont été appréciés les moments de chansons et de danses, et ... les verres de vodka !

chez l’habitant, ou, ensemble, au bord de la Volga :
 « la vodka et les vins français on a mélangés, et l’on a dansé ! avec Nathalie... »

Sans compter les banias (*) ! D’aucuns l’ont fait monter à 110 degrés...

* le bania, bain russe est caractéristique : comme le sauna finlandais, mais avec le ’fouet’ de jeunes branches de bouleau... et ça nettoie les pores, et ça nettoie les bronches...

A Konakovo : on a visité le musée - varié avec des sujets très richement exploités, l’entreprise de pisciculture avec un esturgeon de 27 ans... la faïencerie avec de superbes réalisations, du matériel désuet mais de jolies artistes...

Fêtes de village, religieuses ou profanes, spectacles offerts (ah ! Ces enfants de l’école de cirque ! on saura faire partager notre extrême émotion : nous les recevrons bientôt à Tarare !), chachliks (brochettes) partagés et toasts à échanger -sans lesquels on ne boit pas, croisière et promenades, une semaine bien remplie...

La Volga, large de plus de 2 km, à Konakovo, et que l’on passe avec le bac.

« Le lendemain, jour du départ, le moment de la séparation fut très dure pour tout le monde : avant de monter dans le bus, la chorale française interpréta une dernière fois ’les roses d’Ouessant’ et qu’il soit russe ou français, chacun y alla de sa larme, voire de ses grosses larmes sincères qui viennent du fond du coeur. » (extrait d’article de journal)

le village de Sviordlovo (Varonino est derrière) vu de la Volga lors d’une croisière...

Sviordlovo est un ’sielo’ (un village sans église est unе ’derevna’), On a pu assister à la fin de la cérémonie religieuse de la fête ’des pommes’ (anciennes rogations, pour ceux à qui cela parle) : l’église est pleine et le batiouchka arrose copieusement les fidèles de son eau bénite... (mais impossible pour la chorale française de pousser une prière chantée sur le territoire de son église orthodoxe !)

Dans ce village que borde la Volga se côtoient maisons de villageois (on est bien chez Natalia et Nicolas !) et cottages des riches moskovites (au centre, la maison d’Olga qui a sponsorisé le groupe Rouskie Piesni, à droite le futur hôtel de luxe...)

le bac qui traverse la Volga à Konakovo

la Volga à cet endroit est parfois large de 2 km. Pourtant sa source n’est qu’à 250 km, son embouchure à 3 400 km. C’est à cause du barrage de Doubna, non loin de Konakovo qui fournit de l’eau à la capitale. La Volga n’est franchissable qu’avec le bac

une église en bois du 17°s aux sources de la Volga

De l’autre côté, Tver la capitale régionale, la ville de Nikitine Afanassiev le découvreur de terres... fut en son temps une ville appréciée des touristes français.

à Tver

sur la place Rouge

Vous qui voulez connaître la Russie d’entre Moscou et St Pétersbourg, n’hésitez pas à nous contacter : nous vous aiderons à vivre de chaleureux moments chez nos amis de KONAKOVO...